À Charles Spon, le 2 août 1652, note 33.
Note [33]

Selon Retz (Mémoires, pages 1016‑1017 ; v. infra note [35]), les parlements :

« ne déférèrent point à la prière car, à la réserve de celui de Bordeaux, il n’y en eut aucun qui en délibérât seulement ; et bien au contraire, celui de Bretagne avait mis surséance à ceux {a} qu’il avait donnés auparavant jusqu’à ce que les troupes espagnoles qui étaient entrées en France fussent tout à fait hors du royaume. Monsieur ne fut pas mieux obéi sur ce qu’il écrivit de sa nouvelle dignité à tous les gouverneurs de provinces et il m’avoua de bonne foi, quelque temps après, que < pas > un seul, à l’exception de M. de Sourdis, ne lui avait fait réponse. La cour les avait avertis de leur devoir par un arrêt solennel que le Conseil donna en cassation de celui du Parlement qui établissait la lieutenance générale. {b} Son autorité n’était pas même établie, au moins en la manière qu’elle le devait être dans Paris, car deux misérables ayant été condamnés à être pendus le 23 pour avoir mis le feu à l’Hôtel de Ville, les compagnies de bourgeois qui furent commandées pour tenir la main à l’exécution refusèrent d’obéir. »


  1. Aux arrêts contre Mazarin.

  2. Pour Gaston d’Orléans.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 2 août 1652, note 33.

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(Consulté le 12/12/2024)

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