À Charles Spon, le 18 janvier 1644, note 34.
Note [34]

« un peu après le milieu ».

Guy Patin a ajouté tout ce qui suit le mot plica dans ce passage de sa thèse Estne totus homo a natura morbus ? (7e édition, Paris, Nicolas Boisset, in‑4o, bas de la page 3) :

sic Hispaniam infestat struma, Poloniam plica, Parisinos catarrhus πνευμονος, tussis, et calculus, Anglos, Lusitanos et Bearnenses ανιαντη, sive morbus exsiccans, qui prorsus idem est cum phthisi, nec est aliud quam morbus materiæ Fernelii, et marcor pulmonis : sic Balthici maris accolas scorbutus, sic Narbonenses, carbunculi frequentes Romanis consulibus ac purpuratis æque fatales.

[ainsi l’Espagne est-elle infestée par les écrouelles, et la Pologne par la plique ; {a} les Parisiens sont-ils affligés par le catarrhe de poumon, la toux et la lithiase, et les Anglais, les Portugais ou les Béarnais par l’incurable, ou mal desséchant, qui n’est autre que la phtisie, {b} la maladie de la matière de Fernel et la corruption du poumon ; ainsi les riverains de la mer Baltique souffrent-ils du scorbut, tout comme les Narbonnais de charbons fréquents, qui furent fatals aux consuls romain comme aux cardinaux].


  1. V. note [2], lettre latine 224, pour la plique (plica ou trichoma), agglutination inextricable des cheveux (par la crasse).

  2. V. notes [9], lettre 93, et [6], lettre 463.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 18 janvier 1644, note 34.

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(Consulté le 17/04/2024)

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