Autres écrits : Une thèse cardinale de Guy Patin :
« La Sobriété » (1647), note 34.
Note [34]

Guy Patin s’inspirait des Préceptes de santé de Plutarque traduits en latin par Henri Estienne, {a} tome 1, page 218 :

Neque enim veneri locus in ingurgitatione, quin magis in corporis serenitate tranquillitateque. Nam veneris finis voluptas est, quemadmodum et esus ac potus. At bona valetudo voluptatibus, haud aliter atque cæli tranquillitas alcyonibus, præbet ut tuto commodeque generent incubentque.

[De fait, la gloutonnerie ne procure pas de plaisir, lequel tient bien plus à la sérénité et tranquillité du corps. La volupté est le but de l’amour charnel, comme celui de manger et de boire. Une bonne santé est propice aux voluptés, comme l’est un ciel paisible aux alcyons, car il leur permet de pondre et de couver à l’aise et en sûreté]. {b}


  1. Opuscula varia, Paris, 1572, v. supra note [22].

  2. V. note [8], lettre de Reiner von Neuhaus datée du 1er août 1669, pour les vertus attribuées aux alcyons, mythiques oiseaux de l’Antiquité.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Une thèse cardinale de Guy Patin :
« La Sobriété » (1647), note 34.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8223&cln=34

(Consulté le 09/10/2024)

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