À Charles Spon, le 15 décembre 1654, note 36.
Note [36]

Représailles (Furetière) :

« lettres que les rois accordent à leurs sujets en grande connaissance de cause, pour reprendre sur les premiers biens appartenant à quelqu’un du parti ennemi l’équivalent de ce qu’on leur aura enlevé violemment et dont le roi ennemi ne leur aura point voulu faire justice. Ces lettres s’appellent autrement lettres de marque. {a} Ce marchand a fait saisir des effets appartenant à un Espagnol parce que les Espagnols lui ont enlevé les siens. Les règlements pour les lettres de marque et de représailles, la manière de les obtenir et à quoi les impétrants sont obligés, sont contenus dans le titre x du livre iii de l’Ordonnance de la Marine. Ce mot vient de l’italien represaglia. »


  1. Les lettres de marque étaient ordinairement délivrées aux navires corsaires.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 15 décembre 1654, note 36.

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(Consulté le 24/04/2024)

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