À Charles Spon, le 22 juin 1655, note 36.
Note [36]

« mais cet espoir s’en est aussitôt allé. »

Nicolas Papin (natif de Blois, mort à Neuchâtel en 1655) médecin français, protestant, était le père de Denis Papin (1647-entre 1710 et 1714), docteur régent de la Faculté de médecine de Paris, inventeur de la machine à vapeur.

Nicolas Papin a notamment publié :

  • De pulvere sympathetico Dissertatio,

    [Dissertation sur la poudre de sympathie] ; {a}

  • Réponse de N. Papin médecin, à la lettre d’un autre de la même profession, touchant les fièvres malignes de ce temps, et l’usage des potions ocrdiales, de la saignée et des vésicatoires ; {b}

  • La Poudre de sympathie, défendue contre les objections de M. Cattier… ; {c}

  • Raisonnements philosophiques touchant la Salure, Flux et reflux de la Mer, {d} et l’origine des sources, tant des Fleuves que des Fontaines… Auxquels est ajouté un Traité de la Lumière de la Mer, composé par le même Auteur ; {e}

  • περι της κυψελιδος seu de Aurium Ceruminum usu, novis experimentis invento, Prolusio Medica,

    [Essai médical sur l’utilité du cérumen des oreilles, mise au jour par de nouvelles expériences] ; {f}

  • Considérations sur le traité de M. Descartes des Passions de l’âme… ; {g}

  • Cordis diastole adversus Harveianam innovationem, Defensa.

    [Diastole du cœur défendue contre l’innovation harvéienne]. {h}


    1. Paris, Simon Puget, 1647, in‑8o ; v. note [28] de « L’homme n’est que maladie » (1643), pour la poudre de sympathie.

    2. Ibid. et id. [avec Piget pour Puget] 1651, in‑4o de 24 pages.

    3. Ibid. et id. 1651, in‑8o de 56 pages, qui répliquait à la Réponse à Monsieur Papin, docteur en médecine, touchant la poudre de sympathie. Par Isaac Cattier, docteur en médecine de l’Université de Montpellier, conseiller et médecin du roi (Paris, Edme Martin, 1651, in‑8o de 87 pages.

    4. V. note [4], lettre 483.

    5. Blois, François De La Saugère, 1647, in‑8o de 156 pages.

    6. Saumur, Ioh. Lesnerius, 1648, in‑8o de 48 pages.

    7. Paris, Siméon Piget, 1652, in‑8o de 172 pages ; v. note [20], lettre 248, pour Les Passions de l’âme de René descartes (Paris, 1649).

    8. Alençon, Robertus Meverel, 1653, in‑4o de 16 pages.

Les précisions que Guy Patin a fournies sur sa vie ne se trouvent pas dans les ouvrages biographiques que j’ai consultés.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 22 juin 1655, note 36.

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(Consulté le 19/03/2024)

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