À Charles Spon, le 6 décembre 1644, note 37.
Note [37]

Jean Maurin obtint le deuxième lieu (sur onze) de la licence (v. note [8], lettre 3) en juin 1646 et fut reçu docteur régent de la Faculté de médecine de Paris le 12 décembre de la même année. Baron le dit natif de Nantes (Nannetensis), mais Guy Patin l’a toujours qualifié de Provençal ; il a signalé sa mort en 1663 et a aussi parlé de son fils Raphaël. Jean Maurin, « reçu docteur en médecine de l’Académie d’Avignon 11 ans auparavant », avait fait partie des sept étudiants déclarés reçus à l’examen du baccalauréat le samedi 19 mars 1644, sur les dix qui s’étaient présentés cette année-là (Comment. F.M.P., tome xiii, fo 222 ro).

Les quatre examinateurs du baccalauréat avaient été Louis Robillart, Jean de Bourges, Jean Vacherot et Jean de Montreuil ; Guy Patin, alors censeur de la Faculté, supervisait les épreuves avec le doyen, Michel de La Vigne. Deux autres docteurs d’autres facultés se présentaient aussi à l’examen : Jean Lescuyer, natif de Châlons-en-Champagne, docteur de Padoue depuis 17 ans, et Jean-Antoine Bourgaud, natif du Cotentin, docteur de Reims depuis 13 ans (v. note [24], lettre 237).

Dans l’examen préalable des candidats fait le 2 mars, on remarque l’éviction d’Armand-Jean de Mauvillain et de Jacques Gamarre pour une durée insuffisante d’études (respectivement trop courte de quatre et sept mois) ; ils durent attendre le baccalauréat suivant, deux ans plus tard (ibid. fo 219, vo).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 6 décembre 1644, note 37.

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(Consulté le 20/04/2024)

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