Note [38] | |
Ce chapitre des neuf livres de l’« Histoire des plantes » de Théophraste d’Érèse (v. note [7], lettre 115), disciple d’Aristote (mais probablement pas son petit-fils, nepos), est intitulé Thrasiam Mantinensem quoddam comperisse venenum, quod sine dolore inferre obitum posset. Quodque Alexias, ejus discipulus, fuerit non indoctior. Item quomodo Chij cicutam præparent, ut celeriter enecet [Thrasias de Mantinée (Péloponnèse) a découvert un poison qui pourrait provoquer la mort sans douleur. Et pourquoi son disciple Alexias n’a pas été moins savant. Et aussi de quelle manière ceux de Chio préparent la ciguë pour qu’elle tue rapidement] (édition d’Amsterdam, 1644, page 1145) :
Cette belle référence, judicieusement empruntée à un philosophe grec né une trentaine d’années après la mort de Socrate, me paraît clore le débat sur la ciguë des Athéniens. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Leçons de Guy Patin au Collège de France (1) : sur le Laudanum et l’opium, note 38.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8129&cln=38 (Consulté le 09/12/2024) |