Annexe : Guy Patin éditeur des Opera omnia [Œuvres complètes] d’André Du Laurens en 1628, note 38.
Note [38]

Rédigées dans un latin fort impur, ces deux premières phrases contiennent des ambiguïtés. Ma traduction a cherché à les résoudre, mais sans certitude d’avoir parfaitement compris ce que Guy Patin voulait dire ; en revanche, les trois remèdes qu’il citait sont bien attestés :

  • l’« onguent napolitain », à base de mercure, était destiné à faire « suer la vérole » ; {a}

  • l’« opiate napolitain » était un purgatif composé de séné, d’hermodactes, {b} de térébenthine, de sassafras et de salsepareille ; {c}

  • le « bois d’Inde », c’est-à-dire d’Amérique, était un autre nom du gaïac. {d}

    1. V. note [9], lettre 122.

    2. V. note [10] de l’Observation 1 sur les us et abus des apothicaires.

    3. V. note [4], lettre 220, pour ces trois plantes réputées actives contre la syphilis.

    4. V. note [8], lettre 90.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Annexe : Guy Patin éditeur des Opera omnia [Œuvres complètes] d’André Du Laurens en 1628, note 38.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8229&cln=38

(Consulté le 12/10/2024)

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