À Charles Spon, le 2 août 1652, note 4.
Note [4]

La cour était à Saint-Denis (v. note [27], lettre 166) depuis le 28 juin et y demeura jusqu’au 17 juillet pour se rendre à Pontoise (Levantal).

Journal de la Fronde (volume ii, fo 110 ro, juillet 1652) :

« Tous les présidents au mortier, excepté M. de Bellièvre qui est indisposé depuis longtemps, sont sortis depuis le 8 et quelques conseillers les ont suivis. On assure que la cour en fait sortir le plus qu’elle peut pour en faire un autre Parlement qui puisse contrecarrer celui-ci. Cependant, les députés sont encore retenus à Saint-Denis où on leur promet tous les jours leur réponse, et jamais on ne la leur donne. Le président de Nesmond en eut quelques paroles le 7 avec le garde des sceaux qui lui représentait qu’il ne fallait point violenter les volontés du roi, particulièrement dans une conjoncture si fâcheuse ; et parce qu’ils lui avaient déclaré qu’ils ne pouvaient plus attendre et qu’ils prenaient congé pour s’en revenir, M. Le Tellier les fut visiter de la part du roi pour les adoucir ; et depuis, on les retient autant de force que de gré. »

La même source (fo 112 ro, 12 juillet 1652) dément en partie ce que disait ici Guy Patin :

« Les présidents de Novion et Le Coigneux étant sortis de Paris sur la fin de la semaine passée, allèrent droit à la cour ; mais ils y furent fort mal reçus, quoiqu’ils eussent fait ici tout ce qu’ils avaient pu pour l’intérêt du cardinal Mazarin. Néanmoins, on leur reprocha de n’y avoir pas fait leur devoir. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 2 août 1652, note 4.

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(Consulté le 12/12/2024)

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