À André Falconet, le 4 février 1653, note 4.
Note [4]

« Ainsi vit-on en ces temps fort exécrables que le Seigneur nous a réservés. »

Mme de Motteville (Mémoires, page 442) :

« Après le glorieux retour du cardinal, la cour, le Parlement et toute la France commencèrent à se ranger sous sa puissance. Les esprits, détrompés de leurs dégoûts, aperçurent, par l’expérience qu’ils avaient faite de tant de maux, que sa domination valait mieux que la fausse liberté qu’ils avaient souhaitée. Les peuples qui l’avaient méprisé commencèrent à le craindre ; et ayant repris plus de respect pour lui qu’ils n’en avaient jamais eu, ils s’accoutumèrent non seulement à le souffrir, mais encore à l’encenser ; et comprirent alors qu’il fallait, en faveur de son bonheur ou de ses bonnes qualités, lui pardonner ses défauts. Il s’appliqua aussitôt à finir la guerre de Bordeaux afin d’être plus en pouvoir de se défendre contre l’étranger. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 4 février 1653, note 4.

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(Consulté le 10/12/2024)

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