À Claude II Belin, le 11 juin 1660, note 4.
Note [4]

Henrik Fuiren, médecin danois (1614-1659), était le fils de Georg Fuiren (1581-1628), médecin de Copenhague, qui avait recensé les plantes de Norvège et dont Thomas Bartholin utilisa le travail dans sa :

Cista Medica Hafniensis, variis consiliis, curationibus, casibus rarioribus, vitis medicorum Hafniensium, aliisq. ad rem Medicam, Anatomicam, Botanicam et Chymicam spectantibus referta. Accedit ejusdem Domus Anatomica brevissime descripta.

[Corbeille médicale copenhagoise, emplie de consultations, de guérisons, de cas plus que rares, de vies des médecins de Copenhague et d’autres choses qui regardent la médecine, l’anatomie, la botanique et la chimie. Avec une très brève description de son musée anatomique]. {a}

Fuiren avait d’abord étudié la médecine à Leyde, puis visité Paris et Montpellier, séjourné ensuite six ans à Padoue avant de regagner le Nord en passant par Bâle où il avait pris le bonnet doctoral en 1645. Revenu à Copenhague après 13 ans d’absence, il forma un très beau cabinet d’histoire naturelle assorti d’une riche bibliothèque. Mort le 8 janvier 1659, il n’a fait imprimer que sa thèse : Prælectiones medicæ de ascite [Préliminaires médicaux sur l’ascite] (Bâle, 1645, in‑8o) (J. in Panckoucke). V. notes [4], lettre latine 24, et [1], lettre de Thomas Bartholin en avril 1660, pour des renseignements complémentaires sur le lien entre les familles Fuiren et Finck-Bartholin.

Thomas Bartholin avait publié l’Oratio in obitum Henrici Fuiren, medici [Oraison funèbre de Henrik Fuiren, médecin]. {b} Au milieu de plusieurs traités d’anatomie, il s’apprêtait à mettre au jour :

De nivis usu medico Observationes variæ. Accessit D. Erasmi Bartholini de Figura nivis dissertatio, cum operum authoris catalogo.

[Observations diverses sur l’emploi médical de la neige. Avec la dissertation de M. Érasme Bartholin sur la Structure de la neige et un catalogue des œuvres de l’auteur]. {c}


  1. Copenhague, Matthias Godicchenius et Petrus Hauboldus, 1662, in‑8o de 645 pages.

  2. Ibid. veuve de Petrus Morsinoius, 1659, in‑4o de 36 pages.

  3. Ibid. Petrus Haubold, 1661, in‑8o en deux parties de 232 et 42 pages.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 11 juin 1660, note 4.

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(Consulté le 28/03/2024)

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