À Hugues II de Salins, le 7 mai 1663, note 4.
Note [4]

« Le bouillon de vieux coq, parce qu’il est nitreux, est moins utile que ceux de poulet ou de viande de veau. Pour les maladies que vous nommez, c’est la fréquente purgation qui convient, à l’aide du séné avec rhubarbe et sirop de roses pâles ou de fleurs de pêcher. Dans les maux de tête etc. les coqs éventrés ou les poumons de mouton sont bien plus nuisibles qu’utiles : {a} ce sont inventions de bonnes femmes et remède d’empiriques ; ils attirent {b} vers la partie affectée et n’ôtent rien à la cause de la maladie. Tout ce qui est froid nuit aux yeux, auxquels il ne faut appliquer que des choses tièdes, en raison de la délicatesse et de la noblesse de cette partie. »


  1. Ces curieux couvre-chefs faisaient partie des remèdes que n’approuvait pas la médecine dogmatique, et la thérapeutique moderne ne la contredit pas sur ce point.

  2. Les humeurs et la chaleur.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hugues II de Salins, le 7 mai 1663, note 4.

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(Consulté le 25/04/2024)

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