À André Falconet, le 4 août 1665, note 4.
Note [4]

V. notes [27], lettre 337, et [41] du Patiniana I‑2 pour ce livre anonyme d’Edmond Richer défenseur du gallicanisme (richérisme) « sur la Puissance ecclésiastique et politique » (Paris, 1611). Il a été plusieurs fois réimprimé, mais sans édition datée de 1665-1666. La dernière avait paru 1660 (v. note [22], lettre 596).

Dans son argumentaire (pages 1‑4) en 18 points, le 6e est le plus explicite sur la question abordée dans la note [3] supra :

Infallibilis potestas decernendi aut constituendi canones, toti Ecclesiæ, quæ est columna et firmamentum veritatis, non uni et soli Petro copetit : idque praxi Ecclesiæ comprobatur.

[Le pouvoir infaillible de décider ou d’établir les canons pour l’Église tout entière, qui est la colonne et le firmament de la vérité, n’appartient par au seul et unique Pierre (le pape), et les pratiques de l’Église confirment cela].

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 4 août 1665, note 4.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0830&cln=4

(Consulté le 25/04/2024)

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