À André Falconet, le 8 septembre 1669, note 4.
Note [4]

Sainte Catherine de Sienne (Sienne 1347-Rome 1380) était la fille d’un teinturier dénommé Benincasa. Elle fit de bonne heure vœu de virginité, mais entrée à 18 ans dans un couvent du tiers ordre de Saint-Dominique, elle y fut, trois ans durant, tourmentée par des tentations déshonnêtes, qu’elle surmonta finalement pour s’adonner dès lors tout entière à l’œuvre de son salut. Par ses instances réitérées, elle parvint en 1367 à ramener le pape Urbain v d’Avignon à Rome et à réconcilier les Florentins avec le Saint-Siège. Elle continua jusqu’à sa mort à travailler à la pacification de l’Église désolée par le grand schisme (entre Rome et Avignon). La tradition lui attribue de nombreux miracles et surtout des visions, dont l’une est restée fameuse : comme Catherine était en prières, Jésus-Christ lui apparut, tenant un anneau qu’il lui mit au doigt en disant « Moi, ton créateur et ton sauveur, je te fais mon épouse dans la foi, que tu conserveras pure » ; la vision disparue, l’anneau resta au doigt de Catherine, mais visible pour elle seulement (G.D.U. xixe s.).

La princesse de Conti, Anne-Marie Martinozzi, morte en 1672, était depuis 1656 très attachée aux jansénistes de Port-Royal, dont elle avait adopté, avec grande sincérité, et la dévotion et la cause.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 8 septembre 1669, note 4.

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(Consulté le 25/04/2024)

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