À Johannes Antonides Vander Linden, le 1er mars 1658, note 4.
Note [4]

V. note [13], lettre 516, pour les dix Noctes geniales [Nuits fécondes] de Giovanni Nardi (Bologne, 1656). La huitième (Nox genialis octava, pages 516‑602) ne contient qu’une dissertation, intitulée De veteri retinenda Cornelii Celsi lectione [Ce qu’il faut retenir d’une ancienne lecture de Celse], qui est une longue critique ligne à ligne des :

Aurelii Cor. Celsi de Re Medica libri octo. Q. Sereni medicinale Poëma. Rhemnii Poëma de Pond. et mensuris. Cum Adnotationibus et Correctionibus R. Constantini.

[Les huit livres de C. Celse sur la Médecine. Le Poème médical de Q. Serenus. {a} Le Poème sur les Poids et mesures Q. Rhemnius. R. Constantinus {b} les a annotés et corrigés]. {c}


  1. Quintus Serenus Sammonicus, v. notule {b}, note [16], lettre latine 38.

  2. Quintus Rhemnius Fannius Palæmon, grammairien romain du ier s.

  3. Robert Constantin est un médecin et érudit originaire de Caen, mort en 1605 à l’âge de 103 ans, intime ami de Théodore de Bèze.

  4. Lyon, Guliel. Rovillus, 1566, in‑8o de 496 pages.

Dans l’Introductio [Introduction] de cette 8e Nuit (page 516), Nardi écrit notamment :

Nemo ignorat quis, quantusve fuerit apud omnes Cornelius Celsus : vixit sub primis Cæsaribus, quo tempore Latini sermonis puritas, et elegantia florebant. Plura edidit ingenij sui præclara monumenta, præclarissimum est, quod de Re Medica inscripsit. Verumenimvero, quem abolere verita est temporis edax vetustas, nescio quo sub prætextu, vellicare, quin arrodere ausus fuit R. Constantinus Medicinæ orgijs vix, aut male initiatus.

[Nul n’ignore qui fut Corneille Celse, et quel grand homme entre tous : il a vécu sous les premiers Césars, quand fleurissaient la pureté et l’élégance de la langue latine. Il a mis au jour plusieurs remarquables témoignages de son génie. Le plus remarquable est ce qu’il a écrit de la Médecine ; mais la voracité des siècles qui passent détruit ce qui mérite le respect, et j’ignore sous quel prétexte R. Constantin, à peine ou mal initié aux mystères de la médecine, a osé le dénigrer et même le ravager].

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johannes Antonides Vander Linden, le 1er mars 1658, note 4.

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(Consulté le 08/12/2024)

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