À Johann Georg Volckamer, le 24 avril 1665, note 4.
Note [4]

« je vous devrai un coq pour avoir été mon Esculape » (v. note [12], lettre 698).

Comme Guy Patin, mais pourvu des puissantes armes de la recherche électronique, j’ai fouillé dans les trois livres qu’il citait, sans y trouver le passage sur l’horreur du lait qu’éprouvait Joseph Scaliger. L’intérêt de Patin pour ce détail venait probablement de l’aversion (idiosyncrrasie, v. note [7], lettre latine 78) qu’il éprouvait lui-même pour le fromage blanc (v. note [13], lettre latine 87).

On ne revient pourtant jamais complètement bredouille d’une recherche sur la Toile : sous la signature d’un dénommé Émile Peget, dans les Nouvelles diverses du Journal du Loiret (no 112, le 11 mai 1865), un billet (en haut de la troisième colonne) parlant des antipathies affirme (sans malheureusement citer ses sources qui ne me semblent pas être les Scaligerana) que « Joseph Scaliger tremblait en apercevant du lait » ; tout comme « la fièvre s’emparait d’Érasme dès qu’il voyait ou sentait du poisson ».

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Georg Volckamer, le 24 avril 1665, note 4.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1383&cln=4

(Consulté le 25/04/2024)

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