Note [4] | |
Les rédacteurs de L’Esprit de Guy Patin ont brodé un commentaire sur le récit qu’ils ont emprunté à l’écrivain et orientaliste français Antoine Galland (1646-1715), immortalisé par sa traduction des Mille et Une Nuits (1704-1717). On lit cette anecdote aux pages 70‑71 de son ouvrage moins célèbre, intitulé Les Paroles remarquables, les bons mots et les maximes des Orientaux. Traduction de leurs ouvrages en arabe, en persan et en turc, avec des remarques : {a} « Le médecin Bacht-Ieschoua alla un jour faire sa cour au calife Mutevekkel-ala-llah et le trouva seul. Il s’assit près de lui comme il avait coutume de le faire ; et comme sa veste était un peu décousue par le bas, le calife, en discourant, acheva insensiblement de la découdre jusqu’à la ceinture ; et dans ce moment, suivant le sujet dont ils s’entretenaient, il demanda au médecin à quoi l’on connaissait qu’il était temps de lier un fou. Bacht-Ieschoua répondit : “ Nous le lions lorsqu’il est venu au point de découdre la veste de son médecin jusqu’à la ceinture. ” |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : L’Esprit de Guy Patin (1709), Faux Patiniana II-5, note 4. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8218&cln=4 (Consulté le 12/10/2024) |