Les vers cités ne sont pas de Clément Marot, {a} mais de Joachim Du Bellay, {b} sous-titrés « Le guerrier, le casanier, le courtisan », à la page 8 r^o de son :

Ample discours au roi, sur le fait des quatre états du royaume de France, {c} composé par J. Du Bellay, gentilhomme angevin, peu de jours avant son trépas, {d} à l’imitation d’un autre plus succinct, auparavant fait en vers latins par Messire Michel de l’Hospital, {e} à présent chancelier de France, et après mis en français par ledit Du Bellay. {f}

Seuls deux mots y méritent explication :

• s’apparesser, c’est devenir paresseux ;

• casanier n’avait que le sens nettement péjoratif de « poltron, fainéant, qui ne sort point de sa case, du coin de son feu » (Furetière).

Ces propos sont douteux venant de Guy Patin : outre la fausse attribution des vers cités, n’ambitionnait-il pas de quitter la roture (tiers état) quand, dès 1631, il avait orné son nom et son portrait d’armoiries et d’une fière devise ? {g}

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1. V. supra note [24].

2. Noblesse, clergé, tiers état et toute-puissance royal.

3. V. note [14], lettre 739.

4. En 1560.

5. V. note [3], lettre 102.

6. Paris, Fédéric Morel, 1568, in‑4^o de 30 pages.

7. V. notes [2], lettre latine 231, et [4], lettre latine 234.

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