Autres écrits : Ana de Guy Patin :
L’Esprit de Guy Patin (1709),
Faux Patiniana II-3, note 41.
Note [41]

Étant donné l’emprunt qui le précède ce commentaire sur le libertinage des poètes, « ces gens par trop dépravés et impies », ne peut être attribué à Guy Patin : ce sont sans doute les élucubrations des rédacteurs de L’Esprit de Guy Patin, s’évertuant à faire croire qu’ils le font parler.

L’attribution de l’expression orator vir bonus (suivie de sa traduction entre guillemets français) est inexacte. Elle ne vient pas de Cicéron, mais de Quintilien (L’Institution oratoire, livre xii, chapitre premier) : {a}

Non posse oratorem esse nisi virum bonum. Sit ergo nobis orator quem constituimus is qui a M. Catone finitur orator vir bonus dicendi peritus.

[On ne peut être orateur si on n’est homme vertueux. Que soit donc pour nous l’orateur, tel que nous l’avons caractérisé, cet orateur que Caton {b} définit comme un homme vertueux, aguerri en l’art de parler]


  1. V. note [4], lettre 244.

  2. Caton l’Ancien, dit le Censeur, v. note [5] de Patin contre les consultations charitables de Renaudot.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
L’Esprit de Guy Patin (1709),
Faux Patiniana II-3, note 41.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8216&cln=41

(Consulté le 16/04/2024)

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