Note [42] | |
L’italique de cette parenthèse est en français dans le manuscrit. Ici, comme dans le précédent paragraphe, Guy Patin cultivait sciemment l’ambiguïté en désignant la Faculté des arts (ou Collège des Quatre-Nations) comme donatrice de la rente dont allait jouir la Faculté de médecine (tout comme celle de droit canonique), quand cet argent provenait en réalité du fonds commun de l’Université (grâce aux revenus qui lui venaient du Pré-aux-Clercs, v. supra note [1]). Cet abus de langage évitait à Patin de rappeler que la troisième Faculté supérieure composant l’Université de Paris, celle de théologie, s’opposait farouchement à ce don (v. infra note [58]), tout en reconnaissant aimablement la suprématie académique des artiens sur leurs collègues, car le recteur, chef effectif de l’Université, était toujours issu de leurs rangs. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Commentaires de la Faculté rédigés par le doyen Guy Patin (1650-1652) : 1D. Novembre 1650-novembre 1651, Affaires de l’Université, note 42.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8185&cln=42 (Consulté le 06/12/2024) |