Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Borboniana 10 manuscrit, note 43.
Note [43]

Ces citations renvoient à deux pages des :

Epigrammatum Græcorum Annotationibus Ioannis Brodæi Turonensis, nec non Vincentii Obsopœi, et Græcis in pleraque epigrammata scholiis illustratorum libri vii. Accesserunt Henrici Stephani in quosdam Anthologiæ epigrammatum locos annotationes. Additi sunt indices tres, pernecessarii.

[Sept livres d’Épigrammes grecques illustrées par les annotations de Ioannes Brodæus, {a} natif de Tours, ainsi que de Vincentius Obsopœus, {b} et par des scolies grecques sur quantité d’épigrammes. On y a ajouté les annotations d’Henri Estienne {c} sur certains passages des épigrammes de cette Anthologie, et trois indispensables index]. {d}


  1. V. notes [55], notule {p}, lettre latine 154, pour Jean Brodeau (Brodæus).

  2. V. notes [42] du Borboniana 1 manuscrit pour Vincentius Obsopœus (ou Opsopœus).

  3. V. notes [31], lettre 406, pour Henri ii Estienne.

  4. Francfort, Claudius Marnius et Johannes Aubrius, héritiers d’Andreas Wechelus, 1600, in‑fo, ou plus exactement in‑6o, mais non in‑4o, en deux parties de 632 et 30 pages ; précédente édition à Bâle, Froben, 1549, in‑fo de 627 pages, sans les commentaires d’Obsopœus.

  1. Livre iii, page 348 (1er ⁋ de la 2e colonne), commentaire d’Obsopœus sur l’épigramme intitulée Εις Ιατρους [Du Médecin] :

    « Thomas More, ce malheureux vieillard, a traduit, non sans talent, cette épigramme, lui que les papistes ont mené à ce trépas, où il a été indignement précipité et anéanti :

    “ Hippocrate le Thessalien, natif de Cos, {a} gît en cette urne, lui qu’a engendré la semence de l’immortel Phébus. {b} Il a emporté les trophées des maladies par les armes de la médecine, avec grande gloire pour lui, non pour le sort qu’il a connu, mais pour son art. ”

    Il eût hélas bien suffi à cet homme d’Église de se consacrer à ces paisibles, tranquilles et prudents travaux, qu’il eût pu poursuivre à la grande louange et pour le grand profit des gens d’étude, plutôt que de se plonger et noyer dans les affaires si épineuses d’un très grand royaume, où bien peu parviennent à nager sans péril, etc. »


    1. Hippocrate (v. note [6], lettre 6) est réputé natif de Larissa, sur l’île égéenne de Cos, que l’épigrammatiste grec (avec son Θεσσαλος Ιπποκρατης Κωος γενος ) confondait apparemment avec l’autre Larissa grecque, qui est une ville continentale de Thessalie.

    2. Hippocrate appartenait aux Asclépiades (v. note [5], lettre 551), descendants supposés d’Esculape, fils d’Apollon (Phébus des Romains, v. note [8], lettre 997).

  2. Livre i, page 26 (2e ⁋ de la 1re colonne), commentaire d’Obsopœus sur l’épigramme intitulée Εις Αυταρκειν [De l’Autarcie] :

    « Jadis, ces vers < hendécasyllabes > {a} ont déjà été traduits par Thomas More, très savant homme, mais infortuné, pour le malheureux sort qui l’a anéanti. »


    1. Vers de 11 syllabes, précision d’Obsopœus omise par le Borboniana.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Borboniana 10 manuscrit, note 43.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8211&cln=43

(Consulté le 16/04/2024)

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