À Charles Spon, le 5 juillet 1652, note 44.
Note [44]

« pendant ce temps, le juste souffre » (v. note [44], lettre 176).

Terreur et confusion continuèrent de régner les jours suivants (Dubuisson-Aubenay, Journal des guerres civiles, tome ii, page 251, juillet 1652) :

« Vendredi 5 et samedi 6, la marque de la paille {a} continue. Aucuns particuliers allant par les rues à pied et même en carrosse ont, faute d’en avoir, été attaqués et tués ou fort maltraités par la canaille.

Samedi 6, matin, placards en divers lieux, comme {b} la Ville avait fait son union avec les princes, ce qui est faux et daté du 4e, qui est le jour que la populace mit le feu à l’Hôtel de Ville parce que l’on n’avait pas fait ladite union. »


  1. Celle que les condéens arboraient sur leur chapeau.

  2. Disant que.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 5 juillet 1652, note 44.

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(Consulté le 20/04/2024)

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