À Claude II Belin, le 7 décembre 1632, note 5.
Note [5]

François Ranchin (Montpellier 1565-ibid. 30 avril 1641) avait été reçu docteur de l’Université de médecine de Montpellier en 1592 et s’y était fait connaître en remplaçant Du Laurens dans ses leçons de chirurgie. Ranchin avait obtenu en 1605 la chaire vacante par la mort de Jean Saporta (v. note [2] du Naudæana 4), et devint chancelier en 1612. Premier consul de Montpellier lorsque la peste ravagea cette ville en 1629 et 1630, Ranchin s’était acquitté avec un courage éclairé des fonctions d’administrateur. Quoique marié, il possédait plusieurs bénéfices ecclésiastiques, ce qui le mit à même de couvrir sa Faculté de bienfaits (R. Desgenettes in Panckoucke).

Ranchin était l’un des rares médecins de Montpellier que Patin honorait de son estime ; il entretint même avec lui des relations cordiales (v. lettre à Spon du 7 juin 1649). Il citait ici ses :

Opuscula medica ; utili iocundaque rerum varietate referta. In gratiam Φιλιατρων publici Iuris facta, cura et studio Henrici Gras, Phil. et Med. Doctoris Monspeliensis, et Practici Lugdunensis Aggregati. Cum amplissimis Capitum, Sectionum et rerum præcipuarum Indicibus.

[Opuscules médicaux : emplis d’une utile et heureuse variété de faits. Édités au profit de l’intérêt public des philiatres, par les soins et l’étude de Henri Gras, {a} docteur en philosophie et médecine de Montpellier, et agrégé au Collège des praticiens de Lyon. Avec de très amples index des chapitres, sections et principales matières]. {b}


  1. Henri Gras a correspondu avec Patin.

  2. Lyon, Pierre Ravaud, 1627, in‑4o de 731 pages, contenant :

    • Apollinare sacrum [Le culte d’Apollon] ;

    • In Hippocratis Iusiurandum commentarius [Commentaire sur le Serment d’Hippocrate] ;

    • Pathologia universalis [Pathologie universelle] ;

    • De Morbis puerorum [Maladies des enfants] ;

    • De Morbis virginum [Maladies des vierges] ;

    • De senum Conservatione et senilium morborum curatione [Conservation des vieillards et traitement des maladies séniles] ;

    • De Morbis subitanæis [Maladies soudaines] ;

    • De Curatione morborum et symptomatum quæ otiosam purgationem aut comitantur aut consequuntur [Traitement des maladies et des symptômes qui soit sont liés soit sont consécutifs à la purge tardive] ;

    • De consultandi Ratione [Raison de débattre en consultation].

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 7 décembre 1632, note 5.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0013&cln=5

(Consulté le 19/04/2024)

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