À Charles Spon, le 16 avril 1645, note 5.
Note [5]

Cette humeur vagabonde (ou sérosité déréglée, produite ici par l’intempérie du foie) donne une bonne illustration de la conception des maladies qui dominait alors : tout venait du dérèglement (excès ou pléthore) d’une des quatre humeurs du corps (sang, bile, atrabile, pituite, v. note [4], lettre de Jean de Nully, datée du 21 janvier 1656) ; il convenait de l’expulser (principalement par la saignée ou la purge), mais en choisissant le moment le plus opportun.

La médecine était donc alors toute symptomatique, bornant son raisonnement et ses interventions aux mécanismes, sans vraiment s’intéresser aux causes des maladies (que Guy Patin considérait comme essentiellement, sinon exclusivement liées à la nature même de l’homme).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 16 avril 1645, note 5.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0121&cln=5

(Consulté le 29/03/2024)

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