À Charles Spon, le 3 octobre 1656, note 5.
Note [5]

V. note [39], lettre 413, pour l’ajournement à trois briefs jours.

Montglat (Mémoires, page 318) :

« Le cardinal de Retz partit de Rome cet été ; et n’osant revenir en France, il rôda par toute la chrétienté, travesti sans être connu. On fit en France des défenses de le retirer, sur peine de la vie ; car le cardinal Mazarin le craignait tellement que lui seul lui donnait plus d’affaires que toutes celles de l’État. »

Bertière b (pages 407‑408) :

« Une ordonnance royale du 14 septembre < 1656 >, publiée à son de trompe, défendit à tous, sous peine de châtiment exemplaire, “ de donner audit cardinal retraite, aide ni assistance quelconques, pour quelque cause ou sous quelque prétexte que ce puisse être, d’avoir intelligence ou commerce avec lui, directement ni indirectement, de recevoir aucunes lettres, messages ni ordres venant de sa part, ni d’exécuter aucun de ses ordres. ” »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 3 octobre 1656, note 5.

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(Consulté le 29/03/2024)

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