Note [5] | |
« La même opiniâtreté de la maladie et les mêmes symptômes persistent : toute la cause en est une diathèse {a} vicieuse fortement enfoncée dans les intestins, {b} mais surtout dans le foie et la rate. Baillou qualifie cette disposition de cancéreuse, elle n’est accessible à aucun art et elle est incurable {c} parce que l’hydropisie la suit de près ». Le conseil xxvi du livre iii (page 106) des Consiliorum medicinalium de Guillaume de Baillou {d} est intitulé De Tumore cancroso pro D. de S. Iean [Sur la Tumeur cancéreuse, pour M. de Saint-Jean]. Le mal y est décrit comme tout à fait irrémédiable, et ressortit à ce qu’on appelle aujourd’hui les soins palliatifs : Cancri sunt alendi non curandi, nec irritandi, inutilis opera est, et ægri sequitur calamitas mitigare, delinere humanius, tutius ; irritare crudelius, periculosius. |
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Correspondance complète et autres écrits de Guy Patin, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, le 7 octobre 1664, note 5.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0795&cln=5 (Consulté le 02/06/2023) |