À Johann Caspar I Bauhin, le 9 septembre 1638, note 5.
Note [5]

« écrase la tête du serpent », application au petit dauphin et à la guerre de Trente Ans des paroles du Salve, horologium [Salut, cadran solaire] qu’on chantait à l’office de la Conception de la Sainte Vierge :

Solis hujus radiis
Maria coruscat,
Consurgens aurora,
In conceptu micat ;
Lilium inter spinas,
Quæ serpentis conterat
Caput : pulchra ut luna,
Errantes collustrat
.

[Quand se lève l’aurore, Marie étincelle aux rayons de ce soleil, elle brille en sa conception ; lis parmi les épines, elle écrase la tête du serpent ; belle comme la Lune, elle illumine les égarés].

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Caspar I Bauhin, le 9 septembre 1638, note 5.

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(Consulté le 29/03/2024)

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