À Johannes Antonides Vander Linden, le 27 avril 1655, note 5.
Note [5]

Au printemps de 1655 s’éteignait le brasier qu’avait allumé Jean Chartier en publiant La Science du plomb sacré des sages ou de l’antimoine… (Paris, 1651, v. note [13], lettre 271). Une quantité de livres et libelles, tant français que latins, avaient paru, opposant partisans et ennemis de l’antimoine, mais aussi médecins de Paris et de Montpellier (v. note [4], lettre latine 35).

Guy Patin avait été l’un des meneurs du parti antistibial mais n’avait pas participé aux joutes de plume, du moins ouvertement. Le débit des pamphlets était en train de se tarir. Patin pouvait ici avoir en tête le Parænesis ad medicos antimoniales… [Conseil aux médecins antimoniaux…] de Jean Merlet, dont il a annoncé la parution à Charles Spon dans sa lettre du 19 octobre 1655 (v. sa note [54]). Le triomphe politique de l’antimoine approchait néanmoins lentement (maladie du roi à Mardyck pendant l’été 1658, v. note [8], lettre 539).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johannes Antonides Vander Linden, le 27 avril 1655, note 5.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1069&cln=5

(Consulté le 25/04/2024)

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