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Hippocratis Coi, medicorum omnium longe principis, opera : quibus maxima ex parte annorum circiter duo millia Latina caruit lingua : Græci vero et Arabes, et prisci nostri Medici, plurimis tamen utilibus prætermissis, scripta sua illustrarunt : nunc tandem per M. Fabium Calvum Rhavennatem, Gulielmum Copum Basiliensem, Nicolaum Leonicenum, et Andream Brentium, viros doctissimos Latinitate donata, ac iamprimum in lucem ædita : quo revera humano generi nihil fieri potuit salubrius [Œuvres d’Hippocrate de Cos, de loin le premier de tous les médecins ; dont la langue latine a été privée de la plus grande partie pendant environ deux mille ans ; mais les Grecs et les Arabes, et nos médecins très anciens ont illuminé ses ouvrages par d’utiles écrits qu’on a cependant oubliés ; enfin maintenant données en latin et publiées pour la première fois par les très savants Marcus Fabius Calvus natif de Ravenne, Guillaume Cop natif de Bâle, Niccolo Leoniceno et Andrea Brentio ; rien de plus utile à la santé que cela ne peut se faire pour le genre humain] (Bâle, Andreas Cratander, 1526, in‑fo ; première édition à Rome, Franciscus Minitius Calvus, 1525, in‑6o, Gallica, qui était sans doute « l’autre » que recherchait Johannes Antonides Vander Linden). Sur l’ordre du pape Clément vii (Jules de Médicis, v. note [50], lettre 292), Marcus Fabius Calvus, médecin natif de Ravenne, mort à Rome en 1527, avait traduit Hippocrate en latin sur un manuscrit grec du Vatican. Ses collaborateurs pour l’édition de Bâle étaient :
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Correspondance complète et autres écrits de Guy Patin, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Johannes Antonides Vander Linden, le 21 septembre 1657. Note 5
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