Note [5] |
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Capillaires ou fougères médicinales : « nom qu’on donne à certaines herbes dont on fait des sirops bons pour le rhume. On les appelle ainsi, parce qu’elles croissent en filets aussi déliés que les cheveux. Il y a de cinq sortes de capillaires […]. Les capillaires croissent ordinairement dans les fentes des rochers, et dans les lieux raboteux [accidentés] et pleins de pierres. Ils ne portent ni fleur ni graine, et on ne se sert que de leurs feuilles, qui sont attachées à leurs petits troncs. Ils nettoient la poitrine et l’estomac, désopilent [déchargent] le foie et la rate, purifient le sang et, étant broyés en huile, ils sont bons pour raffermir les cheveux qui tombent » (Thomas Corneille). |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Consultations et mémorandums (ms BIU Santé 2007) : 16, note 5.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8146&cln=5 (Consulté le 08/12/2024) |