À Charles Spon, le 24 mai 1650, note 50.
Note [50]

« le premier médecin du roi [François Vautier], parmi les ignorants, comme un âne parmi des singes [v. note [11], lettre 122]. »

Dubuisson-Aubenay (Journal des guerres civiles, tome i, page 262, mai 1650) :

« Lundi 23, sur les quatre à cinq heures du matin, le sieur d’Émery, surintendant des finances, est mort de sa longue fièvre automnale de l’an 1649 après avoir été saigné soixante fois, et pris du vin d’antimoine ou émétique pour vomitif cinquante fois. On a brûlé un tableau très grand et beau de nudités ayant coûté quarante mille livres et une tapisserie de Jeanne, reine de Navarre, portant une dérision de la messe et des cérémonies de l’Église catholique. On dit que la veuve dudit sieur d’Émery, du nom de Camus, femme dévote, a brûlé plusieurs autres tableaux de nudités qui valaient plus de dix mille francs. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 24 mai 1650, note 50.

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(Consulté le 20/04/2024)

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