Note [50] | |
« je croirais que saint Augustin a pensé la même chose que Calvin. » V. note [50], lettre 101, pour la grande et longue querelle française de la grâce : engendrée par l’Augustinus (Louvain, 1640) de Jansenius (mort en 1638, v. note [7], lettre 96), elle opposait les jansénistes, tenants (comme les calvinistes) de la prédestination, aux jésuites et à l’Église de Rome, tenants du libre arbitre. La Sorbonne, siège la Faculté parisienne de théologie, se scinda elle aussi sur ce conflit : en février 1656, bien qu’ennemie obstinée des loyolites, elle censura et exclut Antoine ii Arnauld, le plus virulent de ses docteurs jansénistes (v. notes [41], lettre 428, et [1], lettre 433). Engagé dans la même dispute théologique qui avait enflammé la Hollande (v. supra note [12]), en opposant les purs calvinistes (gomaristes) aux remontrants (arminiens), Hugo Grotius avait pris (et conservait ici) le parti du libre arbitre. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : Grotiana 2, note 50. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8201&cln=50 (Consulté le 12/10/2024) |