Note [50] | |
Inversion de deux vers d’Ovide (Fastes, livre iii) qu’il faut replacer dans leur contexte pour les rendre compréhensibles (vers 121‑126) ; il y est question des temps qui ont précédé l’invention de l’arithmétique : Annus erat decimum cum luna receperat orbem : La référence du Borboniana à Homère renvoie à la ruse d’Héra (Junon, v. note [3], lettre 286), dans le chant xix de L’Iliade (vers 100‑130) : Zeus, son frère, pensant à son fils adultérin dont Alcmène est sur le point d’accoucher (pour enfanter Hercule), annonce à tous les dieux et à toutes les déesses qu’Ilithye, divinité des enfantements pénibles, va faire naître ce jour même un homme qui régnera sur tous ses voisins ; Héra lui fait jurer que ce qu’il dit est absolument vrai, puis d’un bond, elle se rend dans l’Argos d’Archaïe, où l’épouse de Sthénélos, fils de Persée, est grosse d’un fils et se trouve au septième mois de sa grossesse ; par ses pouvoirs divins, Héra fait naître l’enfant avant terme et retarde l’accouchement d’Alcmène, provoquant la fureur du maître de l’Olympe. |
Imprimer cette note |
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : Borboniana 6 manuscrit, note 50. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8207&cln=50 (Consulté le 23/04/2024) |