À Charles Spon, le 8 janvier 1650, note 52.
Note [52]

Furetière :

« Le safran d’antimoine se fait d’antimoine et de nitre mis en poudre et au feu, lequel, aprés la détonation {a} et la fusion, fait descendre au fond du vaisseau les parties les plus pures de l’antimoine. Elles ont la figure d’un foie, {b} ce qui fait qu’on lui donne aussi le nom de foie d’antimoine, ou de safran des métaux. » {c}


  1. « Action que font les mineraux, qui pètent et font grand bruit, lorsqu’ils commencent à s’échauffer dans les creusets, et que l’humidité qui y était enfermée s’en échappe » (ibid.).

  2. Couleur brun marron.

  3. Crocus metallorum en latin.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 8 janvier 1650, note 52.

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(Consulté le 20/04/2024)

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