Note [56] | |
Aujourd’hui incorporé à la ville, le quartier Saint-Seurin était alors un faubourg à l’ouest de Bordeaux, qui en était séparé par la porte Dijeaux. Mazarin le choisit comme point d’attaque, à la tête d’une armée de huit mille fantassins et près de trois mille cavaliers. Journal de la Fronde (volume i, fos 294 vo et 295 ro) :
Le combat demeura indécis ; Nicolas Goulas (Mémoires, tome iii, page 245) :
La Rochefoucauld (pages 168‑170) dit que lors de la première attaque il y eut 100 à 120 tués du côté des ducs et près de 500 de celui du roi, et qu’« après treize jours de tranchée ouverte, le siège n’était pas plus avancé que le premier jour ». Saint-Seurin fut l’engagement le plus meurtrier du siège de Bordeaux. Une suspension d’armes de six jours fut convenue le 16 septembre, avec échange d’otages de part et d’autre. La paix fut conclue le 22 septembre : le parlement de Bordeaux abandonna le parti des ducs et rendit la ville au roi, qui y entra le 5 octobre. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 16 septembre 1650, note 56.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0242&cln=56 (Consulté le 12/12/2024) |