À André Falconet, le 9 novembre 1660, note 6.
Note [6]

Antoine Vallot (Journal de la santé du roi) :

« Et durant la présente année, je n’ai remarqué aucune incommodité considérable […], sinon que le 21e d’octobre, le roi étant allé à Versailles pour divertir la reine à la chasse, se trouva un peu faible et dégoûté ; ce qui l’obligea de retourner à Paris où il tomba malade le jour de la Toussaint, et incommodé d’une dysenterie qui, à la vérité, fut légère et promptement apaisée par une seule saignée, plusieurs lavements, selon ma méthode ordinaire, c’est-à-dire avec l’huile et l’eau rose {a} dans une décoction de graine de lin, de bouillon blanc, mauve et guimauve. L’on s’est pareillement servi d’injections {b} d’eau de rose, mucilage de psyllium {c} et de lin. À la fin, le roi fut purgé avec son bouillon ordinaire. Et par ces remèdes, il s’est vu délivré de cette incommodité plus tôt et plus facilement qu’il n’espérait. »


  1. V. note [29], lettre 242.

  2. Clystères.

  3. V. note [4], lettre 599.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 9 novembre 1660, note 6.

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(Consulté le 24/04/2024)

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