Autres écrits : Consultations et mémorandums (ms BIU Santé  2007) : 5, note 6.
Note [6]

« quand la maladie décline ».

René Moreau (ou, peut-être, plutôt Guy Patin) en venait aux oreillons : maladie virale, généralement bénigne, dont la principale manifestation est une parotidite bilatérale (parfois assortie d’une orchite [inflammation des testicules], d’une pancréatite ou d’une méningite, dites ourliennes).

Quand, au cours d’une fièvre, apparaissait une enflure des deux glandes parotides, c’était le signe d’une affection de bon pronostic qui allait bientôt guérir. L’atteinte d’une seule parotide était (et demeure) généralement plus fâcheuse : tumeur cancéreuse, ou obstruction lithiasique du canal salivaire excréteur (dit de Sténon, v. note [4], lettre latine 293) qui pouvait aboutir à une dangereuse abcédation.

Tout ce passage, mis en italique, est en français dans le manuscrit. J’y ai employé le romain pour les passages en latin.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Consultations et mémorandums (ms BIU Santé  2007) : 5, note 6.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8135&cln=6

(Consulté le 19/04/2024)

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