De Claude II Belin, le 31 janvier 1657, note 6.
Note [6]

Claude ii Belin faisait allusion au roman picaresque intitulé :

Le Gueux ou la Vie de Guzman d’Alfarache, {a} Image de la vie humaine. En laquelle toutes les fourbes et méchancetés qui se pratiquent dans le monde sont plaisamment et utilement découvertes. Divisé en trois livres. {b}


  1. Ce roman à grand succès, paru pour la première fois en 1599, a fait la célébrité de Mateo Aleman (Séville, 1547-au Mexique 1615), contemporain de Miguel Cervantes, mais alors apparemment plus célèbre en France que l’auteur du Don Quichotte (v. notule {b}, note [13] de l’Observation 11). Aleman avait étudié la médecine mais ne l’avait jamais pratiquée.

  2. Rouen, Jean de la Mare, 1633 en deux volumes in‑8o de 389 et 549 pages, pour l’une des éditions de la traduction alors la plus récente, par Jean Chapelain (v. note [15], lettre 349).

Ce paragraphe de l’Édit des sottises (seconde partie, livre troisième, page 318) avait pu amuser Belin :

« Ceux qui, après s’être mouchés, regardent attentivement et longuement dans leur mouchoir, comme si ce devait être des perles que ce qu’ils ont vidé par le nez, et qu’ils en voulussent faire réserve, nous les condamnons à prendre la qualité de confrères, et à donner autant de fois qu’ils tomberont en faute, quelque chose (à discrétion par aumône) pour l’hôpital des incurables, afin qu’à leur exemple, ceux qui viendront après en fassent autant pour lui, et que Dieu le leur rende. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – De Claude II Belin, le 31 janvier 1657, note 6.

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(Consulté le 20/04/2024)

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