À Charles Spon, le 1er mars 1650, note 65.
Note [65]

« aussi facilement que le renard mange une poire » : Tam facile vinces quam pirum volpes comest [Tu vaincras aussi facilement que le renard mange une poire] (Plaute, Mostellaria [La Comédie du fantôme] vers 549). Quam facile vulpes pirum comest est un adage commenté par Érasme (no 2470) :

De re factu proclivi quod nihil negotii sit vulpi dentatissimæ, pirum edere.

[Se dit d’une chose facile à faire, parce que, pour un renard qui a de très grandes dents, manger une poire est une affaire de rien].

En 1628, sous la présidence de Nicolas Piètre, frère de Simon ii, le Grand Piètre, et père de Jean (doyen de la Faculté de médecine depuis novembre 1648), Nicolas Brayer avait disputé affirmativement sur la question An febre continua incipiente, una erumpentibus stata periodo menstruis, basilica potius quam saphena secanda ? [La saignée de la saphène est-elle meilleure que celle de la basilique pour la fièvre continue débutante ainsi que pour les règles surabondantes à période fixe (ménorrhagies) ?] (affirmative).

V. note [6], lettre 822, pour le chirurgien juré Jean de Mauvillain, père d’Armand-Jean.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 1er mars 1650, note 65.

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(Consulté le 24/04/2024)

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