« … … fut toujours d’une douteuse vertu durant les règnes de Henri iii et d’autres rois. »
Quelque chose « dont il s’excusa » est à prendre au sens de quelque service « qu’il refusa de rendre ».
Les anecdotes scandaleuses du Borboniana sont difficiles à démêler sans quelques renseignements tirés d’autres sources.
- Charles Miron (1569-1628), fils de Marc, {a} fut évêque d’Angers de 1588 à 1616, puis à nouveau de 1622 à 1628, année où il fut nommé archevêque de Lyon. Charles était cousin germain de François ii {b} et de Robert i Miron. {c}
- En 1582, Marie Miron, sœur de Charles, avait épousé Louis Le Fèvre de Caumartin, qui fut garde des sceaux pendant quatre mois en 1622-1623. {d}
- En 1602, selon Moréri, une autre Marie Miron (ou Myron, fille de François, général des Finances en Bretagne, sans lien proche avec les autres Miron), avait épousé Claude Gouffier (1556-1618), grand écuyer de France, {e} duc de Rouannois (ou Rouanez), comte de Caravas et de Passavant, baron de Palluau, qui lui avait donné deux fils, prénommés Charles (mort sans alliance) et Louis, {f} et une fille, Françoise (morte à 12 ans en 1618). Caumartin accusait l’évêque d’Angers d’avoir été le véritable géniteur de ces deux garçons qui avaient survécu à leur père.
- Dans sa repartie à son beau-frère, Charles Miron accusait sa propre sœur, Marie Miron de Caumartin (cachée derrière les points de suspension), d’être de douteuse vertu.
- Les infidélités conjugales, que Nicolas Bourbon prenait plaisir à corroborer ensuite, étaient celles de l’autre Marie Miron, épouse de Caravas et maîtresse (entre autres) de l’évêque Charles Miron.
- Premier médecin de Henri iii, v. note [6], lettre 550.
- V. note [9], lettre 211.
- V. note [20], lettre 180.
- V. note [8], lettre 197.
- V. note [29] des Deux Vies latines de Jean Héroard.
- V. infra note [68].
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