Note [7] | |
« [Cette cité veille aussi avec la plus grande attention à maintenir la pureté des mœurs.] Elle ne laisse pas monter sur la scène les mimes [dont les pièces représentent pour la plupart des actions infâmes, de peur que l’habitude de tels spectacles ne suggère l’audace de les imiter]. D’ailleurs tous ceux qui, par quelque simulacre de religion, cherchent à nourrir leur paresse, trouvent closes les portes de cette ville. On croit devoir en écarter une superstition mensongère et hypocrite » : Valère-Maxime, Faits et dits mémorables (livre ii, chapitre vi, § 7, à propos des « Marseillais, peuple particulièrement remarquable par la sévérité de ses principes, par son respect des anciens usages et par son attachement aux Romains »). Valère-Maxime (Valerius Maximus), historien latin qui vivait sous Tibère (42 av. J.‑C., 37 apr. J.‑C.), servit en Asie sous Sextus Pompée. De retour à Rome, il vécut à l’écart des affaires publiques, gagna la faveur de l’empereur et consacra ses loisirs à l’étude de l’histoire, qu’il envisagea surtout sous le rapport des mœurs. Les De Dictis factisque memorabilibus libri ix [9 livres des Faits et dits mémorables] sont le seul ouvrage que nous ayons de lui. Dédicacé à Tibère, c’est une compilation d’anecdotes, de traits historiques, de maximes, etc., assez arbitrairement classés sous divers titres généraux (De Religione, De Patientia, etc.). |
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Correspondance complète et autres écrits de Guy Patin, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Claude II Belin, le 5 mai 1638. Note 7
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