Note [7] | |
Pierre Charron (Paris 1541-ibid. 1603), d’abord avocat, puis prêtre, aumônier de la reine Margot, la première épouse de Henri iv (v. note [4], lettre latine 456), était devenu un orateur religieux de très grand renom. Ami et disciple le plus éminent de Montaigne, Charron s’est singularisé par son scepticisme épicurien qui lui coûta de n’être pas admis à gravir les échelons de la carrière ecclésiastique : il ne dépassa pas celui de « chanoine théologal et chantre dans l’église cathédrale de Condom ». On peut le comprendre quand on lit son jugement sur les diverses religions (La Sagesse, tome ii, chapitre v, pages 130‑131, édition d’Amaury Duval, Paris, Rapilly, 1827) :
Cette Sagesse de Charron, que Guy Patin citait ici et admirait profondément, est son ouvrage le plus célèbre ; il parut pour la première fois avec le nom de son auteur à Bordeaux (1601, v. note [9], lettre latine 421) ; les autres éditions alors disponibles étaient déjà fort nombreuses. |
Imprimer cette note |
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 24 novembre 1642, note 7.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0073&cln=7 (Consulté le 12/09/2024) |