Note [7] | |
Caspari Hofmanni, Doctoris Medici, et in Academia Altorfina publici Professoris primarii, de Medicamentis officinalibus, tam simplicibus quam compositis, libri duo. Accesserunt quasi Paralipomena, quæ vel ex Animalibus, vel ex Mineralibus petuntur. Opus triginta annorum. [Deux livres de Caspar Hofmann, docteur en médecine et premier professeur public à l’Université d’Altdorf, sur les Médicaments officinaux, tant simples que composés. {a} Avec, en supplément, ceux qui sont tirés soit des animaux, soit des minéraux ; somme de trente années de travail]. {b}
Cet ouvrage est une précieuse encyclopédie de botanique médicale au xviie s. Le premier livre (pages 1‑98) est consacré aux médicaments purgatifs, et le second (pages 99‑592) aux altérants (qui modifient profondément et graduellement la constitution du corps humain) ; avec un copieux index (pages 593‑632) et une annexe (Paralipomena) sur les remèdes d’origine animale et minérale (pages 633‑701), pourvue e son propre index. L’épître de l’auteur (en date de mars 1646) est dédiée à Guy Patin :
On y lit notamment cette jolie phrase traduite d’Aristote (v. note [8], lettre latine 351) :
Hofmann a brièvement commenté son épître dans sa lettre à Guy Patin datée du printemps 1646, en lui exposant (entre autres affaires) les difficultés qu’il avait rencontrées pour trouver un imprimeur qui acceptât de publier ses de Medicamentis officinalibus. La lettre latine 351 (24 mai 1665) contient une longue liste de fautes relevées dans l’édition parisienne des « Médicaments oficinaux » (1646-1647) ; Guy Patin l’adressait à Sebastian Scheffer en vue de sa réédition à Francfort (1667, v. note [14], lettre 150). |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Claude II Belin, le 10 mai 1646, note 7.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0134&cln=7 (Consulté le 07/09/2024) |