À André Falconet, le 18 octobre 1667, note 7.
Note [7]

« ils forgent d’un coin trop connu des vers grossiers » ; Juvénal (Satire vii, vers 53‑59) :

Sed vatem egregium, cui non sit publica vena,
qui nihil eitum soleat deducere,
nec qui
communi feriat carmen triviale moneta,
hunc, qualem nequeo monstrare et sentio tantum,
anxietate carens animus facit, omnis acerbi
inpatiens, cupidus silvarum aptusque bibendis
fontibus Aonidum. neque enim cantare sub antro
.

[Mais le poète hors rang, celui dont la veine n’a rien de vulgaire, qui se refuse à tout développement banal, qui ne veut point frapper d’un coin trop connu des vers grossiers, {a} ce poète que je ne puis montrer, que je conçois seulement, ce qui le fait tel, c’est une âme exempte d’angoisse, libre de toute amertume, qui aime les forêts et sait s’abreuver aux sources des Aonides]. {b}


  1. Mise en exergue du passage emprunté par Guy Patin.

  2. Surnom des Muses.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 18 octobre 1667, note 7.

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(Consulté le 24/04/2024)

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