À Ijsbrand van Diemerbroeck, le 31 août 1657, note 7.
Note [7]

Guy Patin en appelait aux témoignages de deux éminents galénistes du xvie s.

  • Io. Manardi Medici Ferrariensis, in primum Artis parvæ Galeni librum commentaria, iam primum recens nata et ædita : quibus ne quid studiosus Lector desiderare possit, additum est et proœmium, quod vel antea in eandem, idem author scripserat, eaque ratione publicaverat, quo lector maiore alacritate præsentem hanc fœturam expectaret.

    [Commentaires de Johannes Manardus {a} sur le premier livre du Petit Art de Galien, {b} récemment mis au jour et publiés pour la première fois. Afin de ne rien laisser à désirer au lecteur, y a été ajouté un préambule, que ledit auteur avait écrit bien antérieurement sur le même sujet, et qu’il avait publié afin que le lecteur attende moins impatiemment la parution du présent ouvrage]. {b}


    1. Giovanni Manardi, mort en 1536, v. note [2], lettre 533.

    2. V. note [16], lettre 527, pour ce traité de Galien en trois livres (dans son édition de Venise, 1557), son histoire et sa contestable authenticité.

    3. Bâle Io. Bebelius, 1536, in‑4o de 123 pages. Ce livre est présenté sous la forme d’un dialogue entre Manardus et Galien.

      Dans sa préface, Manardi conteste le faux titre d’Ars Parva qu’on a donné à l’Ars Medica de Galien, mais blâme énergiquement ceux qui le considèrent comme apocryphe. Cela le mène à des considérations générales sur l’authenticité intégrale du corpus galénique, mais je n’y a rien vu qui mette clairement en doute celle des traités sur la thériaque.


  • Iulii Alexandrini à Neustain in Galeni præcipua scripta Annotationes, quæ Commentariorum loco esse possunt. Accessit trita illa de theriaca quaestio. Cum Indice copiosissimo.

    [Annotations de Julius Alexandrinus a Neustain {a} qui peuvent tenir lieu de commentaires sur les principaux écrits de Galien. On y a ajouté cette question qu’on ressasse sur la thériaque. Avec un très volumineux index]. {b}


    1. Giulio Alessandrini von Neustein, mort en 1590, v. note [24], lettre 1020.

    2. Bâle, Petrus Perna, 1581, in‑fo.

      Le De Theriaca Tractatus [Traité sur la thériaque] occupe les pages 830‑888 (et dernière du livre), avec cette avant-dernière phrase :

      Vt iam semper in febribus cuiuscunque tandem modi continuis omnibus, ablegandus Theriacæ omnino usus esse videatur.

      [Il (Galien) a, me semble-t-il, toujours formellement condamné l’emploi de la thériaque dans toutes les fièvres continues, de quelque sorte qu’elles soient].


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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Ijsbrand van Diemerbroeck, le 31 août 1657, note 7.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1123&cln=7

(Consulté le 29/03/2024)

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