À Johannes Antonides Vander Linden, le 26 octobre 1657, note 7.
Note [7]

Gómez Pereira (Gometius Pereira, Medina del Campo 1500-1567), médecin et philosophe espagnol, fut un pourfendeur d’Aristote et de Galien, considéré comme un prédécesseur de Descartes, ce qui lui a valu une critique de six pages dans le Dictionnaire de Bayle ; il a laissé trois ouvrages, tous publiés à Medina del Campo (Methyna Duellis en latin).

  • Antoniana Margarita, opus physicis, medicis ac theologis non minus utile quam necessarium…

    [Antoniana Margarita, {a} ouvrage qui n’est pas moins utile que nécessaire aux naturalistes, aux médecins et aux théologiens…] {b}

  • Obiectiones Licenciati Michaelis a Palacios, Cathedrij sacræ Theologiæ in Salmantina Universitate aduersus nonnulla ex multiplicibus Paradoxis Antoninæ Margaritæ, et Apologia eorundem.

    [Objections de Michael a Palacios, licencié de la chaire de théologie sacrée en l’Université de Salamanque, contre quelques-uns des multiples paradoxes de l’Antoniana Margarita, et leur Apologie]. {c}

  • Novæ veræque Medicinæ experimentis et evidentibus rationibus comprobatæ, prima pars…

    [Première partie de la nouvelle et véritable médecine, confirmée par des expériences et des raisons manifestes…] {d}


    1. Pereira voulait ainsi honorer les prénoms de son père et de sa mère.

    2. Guilielmus de Millis, 1554, in‑8o ; figure dans les deux livres de Scriptis medicis [des Écrits médicaux] de Johannes Antonides Vander Linden (Amsterdam, 1651, pages 206‑207) sous le nom de Georgius Gomez Pereira et le titre de Antoniana margarita, in qua omnium pene morborum discursus proponuntur. Methymnæ Duelli, apud Antonium Grasbeet, 1554, et 1587, in fol. [Antoniana Margarita, où sont proposées les descriptions de presque toutes les maladies. Medina del Campo, chez Antonius Grasbeet, 1554 et 1587, in‑fo], et à l’identique dans l’édition suivante (Amsterdam, 1662, v. note [29], lettre 925), page 204.

    3. Id. 1555, in‑8o, ouvrage dont le contenu permet de penser qu’il a été écrit avec, sinon par Pereira.

    4. Franciscus a Canto, 1558, in‑fo ; répertorié dans les de Scriptis medicis de 1662 avec ce titre Nova, veraque Medicina, Christiana ratione comprobata. Methymnæ Duelli, 1558, in fol. [La nouvelle et véritable Médecine, prouvée sur un raisonnement chrétien. Medina del Campo, 1558, in‑fo].

      Une seconde édition a paru en deux parties à Madrid, Antonius Marin, 1749, in‑4o.


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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johannes Antonides Vander Linden, le 26 octobre 1657, note 7.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1125&cln=7

(Consulté le 19/04/2024)

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