À Georg Friedrich Lorenz, le 18 février 1666, note 7.
Note [7]

Petri de Marchettis Patavini, Equitis D. Marci et in Patrio Gymnasio Chirurgiæ olim, nunc vero Anatomes Professoris, Observationum medico-chirurgicarum rariorum Sylloge.

[Recueil d’observations médico-chirurgicales plus que rares de Pietro de Marchetti, natif de Padoue, {a} chevalier de Saint-Marc {b} et jadis chirurgien dans le Lycée de sa patrie, mais maintenant professeur d’anatomie]. {c}


  1. V. note [8], lettre de Charles Spon, datée du 10 juillet 1657.

  2. V. note [53] de l’Autobiographie de Charles Patin. Le portait de Marchetti l’y montre décoré de cette médaille.

  3. Padoue, Matthæus de Cardinis, 1664, in‑8o, et Amsterdam, Pierre Le Grand, 1665, in‑8o.

    Cet ouvrage contient 63 observations de chirurgie, portant principalement sur les plaies et fractures, suivies de quatre traités :

    • Fistulæ Ani et intestini Recti [Fistules de l’anus et du rectum] ;

    • Ulcera ani [Ulcères de l’anus] ;

    • Ulcera, et Fistulæ Urethræ [Ulcères et fistules de l’urètre] ;

    • Spina Ventosa [Épine venteuse].

      Autrement appelée spinæ ventositas, c’était une forme d’infection osseuse, essentiellement due à la tuberculose et touchant surtout les phalanges, ainsi définie dans Trévoux :

      « Maladie qui consiste dans une carie interne des os : principalement vers les jointures, où elle a coutume de commencer sans douleur. Ensuite la face interne du corps de l’os et la moelle même se corrompent. La carie pénètre peu à peu jusqu’à la surface externe, les os deviennent mous ou vermoulus, etc. Pendant que l’humeur âcre qui cause cette maladie ronge le périoste, il s’y excite, à cause de sa sensibilité, une douleur vive et piquante, comme si l’on était percé par une épine, d’où vient le nom de ce cruel mal, c’est-à-dire du mot latin spina, “ épine ”. Et parce que la tumeur semble remplie d’une humeur venteuse ou flatueuse, qu’elle imite l’œdème, et que “ ventosité ” chez les Arabes signifie une tumeur œdémateuse, on a ajouté au mot de spina, celui de ventosa ou ventositas. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Georg Friedrich Lorenz, le 18 février 1666, note 7.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1425&cln=7

(Consulté le 10/12/2024)

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