À Johann Theodor Schenck, le 28 février 1669, note 7.
Note [7]

Le Centre national de la recherche scientifique a publié la Correspondance du père Marin Mersenne en 18 volumes (1932-1988). Son correspondant anglais le plus connu fut Thomas Hobbes (v. note [1], lettre 267). Émule épistolaire de Mersenne, mais dans un tout autre genre, Guy Patin avait dans sa bibliothèque :

  • L’Impiété des déistes, athées, et libertins de ce temps, combattue, et renversée de point en point par raisons tirées de la philosophie et de la théologie. Ensemble la réfutation du Poème des Déistes. Œuvre dédiée à Monseigneur le cardinal de Richelieu par F. Marin Mersenne, de l’Ordre des PP. minimes (Paris, Pierre Bilaine, 1624, in‑8o) ;

  • La Vérité des sciences contre les sceptiques ou pyrrhoniens. Dédié à Monsieur, frère du roi, par F. Marin Mersenne de l’Ordre des minimes (Paris, Toussaint du Bray, 1625, in‑8o).

    Promoteurs du doute universel, les pyrrhoniens étaient les adeptes du philosophe grec Pyrrhon d’Élis (iveiiie s. av. J.‑C.) « qui, entre les dogmatiques qui prétendaient qu’il y a une vérité absolue, et les sophistes qui le niaient, voulait que le philosophe s’abstînt » (Littré DLF).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Theodor Schenck, le 28 février 1669, note 7.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1501&cln=7

(Consulté le 16/04/2024)

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