« il a éclairé de divers commentaires et annotations le traité de saint Bernard sur la Considération, adressé à Eugène, et ce livre a paru à Cologne, 1605, in‑12, comme dit la Bib. Belg., page 286. »
La Bibliotheca Belgica de Valerius Andreas (v. note [3], lettre 583, 2e édition revue et augmentée, Louvain, Jacobus Zegers, 1643, in‑4o) cite en effet cet ouvrage dans la bibliographie complète de Vossius qu’elle donne aux pages 285‑286 :
Sancti Bernardi Abbatis Clarævallis de Consideratione ad Eugenium Papam Tertium. Libri quinque ad veritatem octo manuscriptorum Codicum, Vaticanorum et aliorum Romæ repertorum recogniti, et emendati : necnon in capita redacti : suisque Argumentis ac Scholiis, variisque Lectionibus ubique illustrati, omnia studio, atque diligentia R.D. Doct. Gerardi Vossii Borchlonii Præpositi Tungrensi. Nunc primum in Germania impressi. Accessit denique pro coronide, Opusculum eidem S. Bernardo adscriptum, quod dicitur, Ad Quid Venisti.
[Cinq livres de saint Bernard, abbé de Clairvaux, sur la Considération, adressés au pape Eugène iii. {a} Par les soins et la diligence de Gerardus Vossius {b} natif de Borchloon, prévôt de Tongres, qui les a rétablis dans leur vérité et corrigés à partir des huit exemplaires manuscrits trouvés à la Vaticane et dans d’autres bibliothèques de Rome ; il les a aussi répartis en chapitres, et les a partout éclairés de ses démonstrations, de ses notes et de ses commentaires variés. Les voici maintenant imprimés pour la première fois en Allemagne. On y a ajouté en couronnement final l’opuscule attribué au même saint Bernard, intitulé Pourquoi es-tu venu ?] {c}
- V. note [36], lettre 524, pour saint Bernard de Clairvaux et pour la traduction française de ses livres de la Considération (Paris, 1658), qu’il avait écrit pour son disciple le pape Eugène iii.
- Gerardus Vossius (Vuskens), Borclonius, c’est-à-dire natif de Borgloon, ville flamande qui porte aussi le nom de Looz, dans la principauté de Liège (vers 1547-Liège 1609), était simplement homonyme de Gerardus Johannes Vossius (Voos, v. note [3], lettre 53), sans aucun lien familial avec lui. Ordonné prêtre, il a été nommé prévôt du chapitre de Notre-Dame de Tongres (dans la même principauté) en 1599. Vossius a passé plus de 25 années de sa vie à Rome pour se consacrer à plusieurs éditions religieuses érudites, dont les œuvres complètes de saint Éphrem le Syrien (théologien du ive s., saint et docteur de l’Église catholique) en huit tomes (dont le dernier a paru à Rome en 1597, avec réédition en un seul volume à Cologne, 1603).
- Cologne, Conradus Butgenius, 1605, in‑12 de 358 pages.
Additions et corrections du P. de Vitry
(1702-1703, v. note [12] des Préfaces), page 205 :
« Gerard. Vossius, ou Voskens, a donné plusieurs autres ouvrages au public. Le plus considérable est le St. Ephrem qu’il publia à Rome en 3 vol. in‑fo. {a} Il mourut à Liège en 1609, le 25 mars. Il était, à ce que l’on dit, parent du fameux Jean Gérard Vossius. » {b}
- Operum omnium Sancti Ephraem Syri Patris et Scriptoris Ecclesiæ Antiquissimi et Dignissimi, quotquot in insignioribus Italiæ Bibliothecis præcipue Romanis, Græce inveniri potuerunt : Tomus primus, nunc recens latinitate donatus, Scholiisque illustratus…
[Tome premier de toutes les Œuvres qu’on a pu trouver de saint Éphrem le Syrien, {i} très ancien et digne Père et écrivain de l’Église, dans les plus riches bibliothèques d’Italie, surtout à Rome. Écrites en grec, les voici maintenant traduites en latin avec des notes explicatives…] {ii}
- Théologien du ive s. natif de Nisibe.
- Rome, Iacobus Tornerius, 1589, in‑fo de 276 pages ; les tomes suivants ont paru en 1593 et 1603.
- Mes modestes investigations n’ont pas abouti à la même conclusion.
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