À Charles Spon, le 16 avril 1645, note 8.
Note [8]

Gelée (Furetière) :

« sucs qui s’épaississent en se refroidissant, soit qu’on fasse de la gelée de viandes, soit de fruits. On fait de la gelée de veau pour les malades, de la gelée de poisson, qui se fait souvent avec de la raclure de corne de cerf, {a} de la gelée de groseilles, de verjus et d’autres confitures. La gelée est une espèce de restaurant, {b} mais elle est plus alimenteuse que médicamenteuse ; et celle du restaurant au contraire. La consistance de la gelée est ferme, et celle du restaurant liquide. On fait de la gelée des os amollis avec la machine du Sr Papin, qui est bonne à manger, utile aux malades et dont on a commencé à se servir sur les vaisseaux. »


  1. Ce qui sort des bois de cerf quand on les râpe.

  2. V. note [8], lettre 451.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 16 avril 1645, note 8.

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(Consulté le 14/12/2024)

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